Tout ce qu’il faut savoir sur la raison familiale

La législation prévoit les règles de fonctionnement de chaque domaine. Elle prévoit également les éventuelles situations dans lesquelles un employé pourrait se libérer de ses devoirs. Il s’agit d’un certain nombre de critères qui permettent de s’exempter de sa tâche de manière légale avec un délai donné pour y revenir ou non. Les raisons existent également sous plusieurs formes et l’État accorde un certain nombre de libertés selon chacune d’elles. Il faut donc savoir en tant qu’employé, quelle marge de manœuvre est la vôtre. Découvrez ici l’une des raisons qui interviennent le plus souvent, la raison familiale.

La raison familiale : de quoi s’agit-il ?

La raison familiale est une référence utilisée dans le monde professionnel pour se défaire temporairement ou définitivement de ses devoirs. Il s’agit d’un ensemble de situations qui mettent en jeu un membre de l’univers proche d’un employé et qui le poussent à renoncer à son travail partiellement ou totalement. La raison familiale met la cause des proches de l’employé bien au-dessus de tous les différents enjeux professionnels. Pour aller répondre à des exigences familiales, un employé peut faire usage de la raison pour renoncer un tant soit peu à son travail de manière légale. La raison englobe un grand nombre de situations et peut s’employer dans diverses conditions. Dans un cadre professionnel, on peut parler de raison dans des cas de recrutement, les prises de congés, les mutations, les démissions et les licenciements.

Usage dans un contexte de recrutement

Parfois, lors d’un entretien d’embauche, le postulant peut se retrouver face à des questions d’ordre personnel de la part du recruteur. Ce dernier lui pose un certain nombre de questions pour s’assurer du fait que le postulant puisse s’harmoniser avec la tâche ou le poste auquel il prétend. Il peut donc chercher à savoir quels problèmes familiaux le postulant traverse ou lesquels il a déjà connus. Il peut envisager les éventuels problèmes qui pourraient surgir lors de la collaboration entre eux et poser des questions à propos. Si le postulant juge que les questions qui lui sont posées ne s’inscrivent pas dans l’optique d’évaluer ses aptitudes à sa tâche prochaine, il peut décider de ne pas y répondre ou de mentir en réponse à ces questions de manière précise.

Usage dans un contexte de prise de congés

Dans le milieu du travail, l’utilisation de la raison familiale comme référence pour une prise de congé reste la plus fréquente de toutes. Elle intervient selon un certain nombre de critères réunis et le salarié obtient tel ou tel autre acquittement selon sa situation. Par exemple, à chaque fois qu’un employé se retrouve en situation de paternité, il bénéficie d’office de trois jours de congé. Le salarié obtient trois jours de repos lorsqu’il a un enfant de moins de 16 ans à sa charge et que ce dernier est malade. Dans la même situation, s’il a un enfant de moins d’un an ou s’il plus de trois petits, le temps de congé s’élève à 5 jours. Pour le mariage ou les occasions dans le genre, il obtient trois jours de congé. S’il s’agit de l’union de son enfant, il a une journée. Par contre, pour les mauvaises échéances comme le décès d’un enfant, le salarié obtient 4 jours et une journée s’il s’agit de la disparition d’un autre proche parent.

Utilisation en situation de mutation

Si une mutation implique le déplacement d’un salarié d’une ville à une autre, celui-ci peut y opposer la raison familiale. Même si les termes du contrat signé permettent à l’employeur de muter l’employé selon les besoins professionnels, le salarié peut s’y opposer avec comme référence, la raison. Mais pour qu’une telle chose soit effective, il faut que l’argument familial soit vraiment solide. Si peut-être un des enfants de l’employé va dans une école spécialisée qui n’existe pas dans la nouvelle ville de destination, il peut s’opposer légalement à une mutation. Il faut également que l’employé en question soit le seul parent en charge de l’enfant pour que la raison aboutisse.

La raison familiale en situation de démission

Dans le cas d’une démission, un employé peut faire valoir la raison familiale et bénéficier des avantages au chômage à lui, destinés. Si peut-être il se trouve dans l’obligation d’accompagner un de ses enfants en situation de handicap à un centre d’accueil dans une autre ville ou s’il doit accompagner son conjoint à son nouvel emplacement de travail, il peut faire usage de la raison pour démissionner. En étant enceinte ou juste après l’accouchement, une fonctionnaire a la possibilité de résilier son contrat de travail.

La raison familiale en situation de licenciement

La raison empêche l’employeur d’utiliser un fait lié à la famille de l’employer pour le renvoyer. Il peut seulement le faire si le fait en question a un impact négatif sur le rendement professionnel de l’employé.

Conditions légales d’application

Il existe un certain nombre de critères de validité pour la raison familiale. L’employé ne doit pas excéder 10 jours d’usage de la raison par an. La situation doit relever de la plus haute importance (inévitable) et respecter les critères cités plus haut. Il faut également avertir l’employeur dans les meilleurs délais possible.

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